Les souvenirs qui font mal 3-7

Les souvenirs qui font mal (3/ 7)

C’est Paul un ami d’enfance, sa copine vient de rompre il est effondré. Il veut en finir, il a beaucoup but, je l’entends. C’est son anniversaire, mais tiens à elle aussi coïncidence ? Pendant qu’il me raconte son désarrois, je me regarde dans la glace, « j’arrive » deux heures après la prononciation de ces mots j’étais dans le train en direction de Nantes. Je pouvais pas le laissé il avait besoin de moi. Les paysages défiles autant que mes pensées, ressaisi-toi Cléo ! Il a besoin de toi ! Oublie Guillaume au moins ce week-end !

A l’arrivée, le soleil est au rendez-vous, alors que nos deux cœurs sont déchirés, c’est injuste ! Nous nous enfermons dans son appart toute la soirée je l’écoute, tout en buvant, fumant, nous détruisant le moindre neurone, pour oublier, ne pas penser. Sympa la copine qui doit l’aider ! Cette nuit-là on ne dormit pas beaucoup, voir pas du tout et le lendemain malgré les Djembés dans ma tête, je le pris en main ! « Vient on va au magasin suédois, tu ne peux pas vivre sans rien, changeons la décoration de votre appart ! » On a tout acheté pour qu’il soit bien j’ai enlevé les dernières photographies accrochées au mur. Pour oublier c’est mieux… Paul était un nouvel homme, nouvelle décoration, plus de photos, plein d’ami pour l’épaulé… alors après avoir installé tous les meubles nous nous sommes endormis, l’un à coté de l’autre. Et le lendemain nous fumes réveillés par un de c’est ami : Olivier.

Olivier fut mon médicament. Apres mon séjour chez Paul, Olivier me contacta je lui plaisais. Au début j’étais assez réticente mais « te prends pas la tête Cléo, il est mignon fonce ! » fut ma dernière pensée sauf que plusieurs choses ne me plaisait pas chez ce garçon : Militaire (comme Paul donc ça passe), raciste (oulalala), fasciste (pire), fan de le Pen ! Vraiment tout l’inverse de moi mais bon étant ouverte d’esprit même si je n’accepte pas du tout cette façon de penser, je me suis engagée dans cette relation de week-end, (de temps en temps) pour passer le temps, ce faire du bien… je pense ne pas être toute seule à qui c’est arrivée, d’avoir envie de ce faire plaisir, ne pas se prendre la tête, avoir un moment d’égarement quoi. Cette situation s’étala sur plusieurs mois ce qui nous emmènes à notre rupture du à une « humeur excessive » fin juin 2007. Pas facile à digérer pour l’amour propre quand votre petite voix d’intérieur vous dis « je t’avais prévenus ! »

Comments

[Nebular]

On a toujours une petite voix dans la tête...